Les produits sont-ils homologués ?

Tous nos attelages, faisceaux électriques, porte-vélos, barres de toit, et galeries de toit sont normés ou certifiés selon les exigences européennes.
Ce qui signifie si le produit est utilisé normalement, il ne présente aucun danger pour vous-même ou les autres usagers de la route.

Ce qui signifie par ailleurs que les produits étant fabriqués en dehors de l’Europe ne sont pas autorisés à être utilisés sur nos routes.

1) Les attelages et faisceaux
Les attelages et faisceaux électriques font partie des points vérifiés lorsque le véhicule subit un contrôle technique.
L’aspect visuel des fixations sur le châssis et le bon état de la prise du faisceau électrique sont donc passés au crible.

La norme européenne exige que la rotule d’attelage (communément appelée « boule d’attelage ») soit de diamètre de 50 mm.
De ce fait, n’importe quel porte-vélos d’attelage, remorque ou caravane pourra être installé.

L’attelage possède sa propre fiche d’identité. Il s’agit de la plaque d’homologation se trouvant soit sur le support de prise électrique, soit sur une partie de la traverse.
Y sont présents : la référence de l’attelage, le numéro d’homologation, la valeur D (valeur exprimée en kilonewton) et le poids sur flèche (également appelé masse statique).
Si cette plaque se trouve manquante, il sera nécessaire d’en re-commander une.

La norme européenne impose également que la rotule d’attelage se trouve entre 35 et 42 cm du sol, véhicule pleine charge.
Si vous suspectez que votre rotule d’attelage soit trop proche du sol, ou même trop haute, mesurez la distance l’en séparant.
Si elle se situe entre 35 et 42 mm lorsque le véhicule est chargé, le problème vient de la remorque ou caravane.

2) Les porte-vélos
Une norme XPR 18-904-4 est nécessaire en France depuis 2008. Cette norme exige que les porte-vélos soient soumis à des essais statiques permettant d’évaluer leur résistance à l’arrachement et aux forces longitudinale et latérale.
D’autres organismes d’homologation font leurs tests (City Crash, TÜV). Ce sont des tests réalisés en conditions « extrêmes » : freinage sec, nids de poules…
Exemple : https://www.youtube.com/watch?v=kmQ0SLw-Bv4

Les certificats d’homologation sont toujours fournis avec les produits.

3) Les barres de toit
Une norme de sécurité a été établie en 1995 : NFR 18-903-1. Cette norme se base sur des tests statiques permettant au consommateur d’utiliser ses barres de toit en toute quiétude.
Cette norme fut complétée par des tests dynamiques en 2006 : la norme ISO 11-154-4, réalisée notamment par City Crash.

Les certificats d’homologation sont toujours fournis avec les produits.

4) Les coffres de toit
Contrairement aux autres produits, le coffre de toit n’est pas soumis à une réglementation ou norme quelconque. Il faut simplement respecter le code de la route.
Le code de la route impose que le coffre de toit ne doit pas dépasser l’aplomb du véhicule à l’avant, dépasser de plus de 3 mètres sont extrémité arrière, ni excéder 2,55 mètres de largeur. Il vous faut par ailleurs répartir les charges : les plus lourdes doivent être centrées à l’arrière du coffre.
La masse maximale supportée par le véhicule, les barres de toit et par le coffre doivent toujours être respectées.

5) Les galeries de toit
Les galeries répondent aux normes de la certification ISO 11 154 et aux exigences du City Crash, dont la norme DIN 75302.
Ces homologations garantissent ainsi la conformité de la galerie de toit selon les normes européennes de sécurité.

Vais-je perdre la garantie constructeur du véhicule si j’achète chez vous ?

Un attelage vient se fixer dans les longerons du véhicule. Ce dernier ne subit donc aucune modification. A ce titre, la garantie du véhicule ne devient pas caduque.

Concernant le faisceau électrique, cela dépend :

- Si vous optez pour un faisceau « spécifique » : la garantie constructeur n’est pas remise puisque l’on utilise la connectique existante sur le véhicule.
- Si vous optez pour un faisceau « universel » : la garantie constructeur peut être remise en cause car la connectique existante sur le véhicule n’est pas utilisée lors de l’installation. Il faut pour l’installer réaliser de légères épissures sur les fils de feux arrière. Cela ne présente aucun risque pour l’électronique du véhicule, mais certains constructeurs peu scrupuleux en profitent pour rendre caduque la garantie... Tout en sachant pertinemment que le faisceau n’est pas la cause du problème rencontré.

Certains concessionnaires essayent « d’effrayer » leurs clients en indiquant que seuls leurs produits préservent la garantie constructeur.
Cela est absolument faux : les concessionnaires ne fabriquent pas les produits qu’ils vendent : ils les font simplement estampiller à leur nom.
Nous commercialisons les mêmes produits qu’eux, mais sans qu’ils aient le logo Audi, BMW (…) apposé sur l’emballage et sur le produit lui-même.
Consommateur, ne vous faites pas berner par cela !

Dois-je informer mon assurance que j’installe un attelage ?

Non, vous n’y êtes pas contraint. Les rotules d’attelage font partie d’un vide juridique. Si quelqu’un venait à vous percuter à l’arrière, il ne peut pas vous être reproché d’avoir une rotule d’attelage : l’attribution des responsabilités reste identique. Le véhicule percuteur conserve la responsabilité du sinistre.

Il est strictement interdit de modifier une pièce de l’attelage, ou même la rotule : cela annule son homologation.
En cas de sinistre, responsable ou non, l’assurance ne vous couvrira donc pas le cas échéant.

Si vous souhaitez tracter une remorque ou caravane, il convient toutefois de prévenir votre compagnie d’assurance.

Ai-je le droit de tracter, sans restriction ?

Avant de songer à tracter, il est nécessaire de savoir si votre véhicule est autorisé à le faire
L’énorme majorité du parc automobile en a le droit. Sont impactés par cette restriction les véhicules électriques, certains véhicules hybrides, les voitures sans permis, celles avec une trop faible motorisation ou à l’inverse celles avec un moteur (trop) sportif.

Vous pouvez contrôler si votre véhicule est homologué à tracter à l’aide de la carte grise : prenez ce qui se trouve dans le champ F.3, et soustrayez-y ce qui se trouve dans le champ F.2.
Exemple : si F.3 indique 2000 et F.2 1200, la masse maximale autorisée par le véhicule sera de 800 kg.

Il est tout à fait possible qu’un attelage n’ait pas la même masse tractable maximum que celle du véhicule pour lequel il est homologué. Dans ce cas, il convient toujours de respecter la valeur maximale la plus basse.
Exemple : si mon véhicule peut tracter 800 kg et que l’attelage est homologué pour 1000 kg, je ne dois pas charger l’attelage à plus de 800 kg.

Aussi, il est important de savoir qu'un véhicule modifié par un préparateur (comme par exemple Dangel, Brabus, Irmscher, ABT, Alpina, etc.) ne sera pas homologué à tracter.

Dois-je retirer la rotule d’attelage lorsque je ne l’utilise pas ?

Aucune loi n’impose le démontage de la rotule lorsqu’elle n’est pas utilisée. Néanmoins, il est conseillé de retirer la rotule d’attelage de votre véhicule uniquement si celle-ci masque la plaque d’immatriculation.

Cela dépend donc de votre véhicule.
Si vous équipez ou retirez votre rotule d’attelage fréquemment, un attelage avec rotule démontable sans outil prend tout son sens car plus confortable à manipuler.

En cas de sinistre, quelles conséquences ?

Comme expliqué précédemment, aucune loi ne vous oblige à retirer la boule d’attelage lorsqu’elle n’est pas utilisée. Mais que se passe-t-il en cas de sinistre ?

En cas d’accident responsable, votre assureur a la possibilité d’appliquer une exclusion contractuelle qui conduira à un refus d’indemnisation. Cela puisque la boule d’attelage aura été un facteur aggravant. Cette donnée est à vérifier dans le contrat vous liant à l’assurance.
En cas d’accident non responsable, c’est-à-dire que subissez le sinistre, indiquez sur le constat que le véhicule en question est équipé d’un attelage remorque. Cela pourra vous être utile pour l’indemnisation.

Quels conseils donnez-vous avant que je prenne la route ?

Si vous vous apprêtez à prendre la route avec un porte-vélos, une remorque, une caravane, une remorque bateau ou un van à chevaux, il est tout à fait normal d’avoir quelques appréhensions. Nous vous donnons volontiers quelques conseils et astuces relatives à la conduite avec de telles charges.

1) Contrôle du véhicule et du matériel

a) La pression des pneus de la remorque ou caravane
En cas de traction d’une remorque ou caravane, les pneus sont les seuls points de contacts avec la route.
Nous vous invitons à contrôler la pression de pneus et de vérifier s’ils ne sont pas craquelés. Leur usure naturelle les rend plus durs. Avec une gomme durcie, le pneu chauffe plus vite et cela peut provoquer leur éclatement. Une pression trop faible peut également provoquer cela. Une pression idéale de gonflage se situe entre 3 et 3,5 bars.

Si vous les gonflez à moins de 3 bars, la remorque ou caravane ne sera pas stable car la résistance au roulement sera plus élevée, tout comme la consommation de carburant.
Cette résistance plus élevée entraine également la surchauffe des pneus, qui peut, comme évoqué précédemment, provoquer leur éclatement.

Ces conseils sont destinés aux remorques et caravanes mais ceux du véhicule sont également à contrôler (tout comme le pneu de secours).

b) Le raccordement du matériel à l’attelage
Le raccordement de votre matériel à l’attelage est primordial. Par « matériel », comprendre porte-vélos, remorque, caravane, remorque bateau, van à chevaux…
Contrôlez simplement si le raccordement n’est pas usé ou détérioré.

c) L’attelage
Le diamètre de la rotule d’attelage doit toujours être de 50 mm. Il s’agit de la norme européenne. Si le diamètre de la rotule est trop petit, il peut y avoir du jeu avec le matériel que vous y fixerez. Et donc votre remorque/caravane ou porte-vélos sera potentiellement mal sécurisé.
Il est également nécessaire de vérifier les fixations de l’attelage tous les 1000 km d’utilisation.

d) Un câble de sécurité supplémentaire

Si votre remorque, caravane, remorque bateau, van à chevaux ou porte-vélos se détache de la rotule lorsque vous roulez, c’est la catastrophe assurée.
Bien que cela soit extrêmement rare et que cela soit dans l’énorme majorité des cas dû à une erreur de manipulation humaine, il vous est possible d’ajouter un câble de sécurité.

Il s’agit d’un câble qui relie le timon de votre chargement à la rotule d’attelage. En cas de décrochage, l’élément tracté sera toujours maintenu par le câble de sécurité.Ce dernier est maintenu en place par un anneau de fixation sur la rotule.

e) Les rétroviseurs additionnels
Les rétroviseurs extérieurs permettent d’avoir une visibilité supplémentaire en situation de traction. Dans certains cas, les rétroviseurs du véhicule ne suffisent pas à garantir une vision optimale à l’arrière.
Pour les voitures ayant été mises en service avant le 1er octobre 1988, un rétroviseur extérieur est obligatoire pour que l’usager dispose d’un champ de vision de 3,5 mètres de large sur une distance de 30 mètres.
En cas de vision suffisante, un rétroviseur additionnel côté droit (côté passager) n’est pas obligatoire. Seulement recommandé.

f) L’éclairage
Nous n’y pensons pas toujours, mais lorsqu’est installé sur la rotule d’attelage un porte-vélos, une remorque, une caravane, une remorque bateau ou un van à chevaux, le véhicule est légèrement soulevé à l’avant.
Ce qui signifie que les phares sont potentiellement à régler pour éviter d’éblouir les autres usagers de la route.
Pour certains véhicules, cela se fait automatiquement.

Profitez-en pour contrôler les autres feux du véhicule (clignotants, feux de recul, antibrouillard) et du porte-vélos / de la remorque / caravane.

Vous voilà fin prêt pour le départ.

2) Ne pas surcharger l’attelage
Chaque véhicule et chaque attelage peut accueillir une certaine charge. Néanmoins, la charge supportée par l’attelage peut différer de celle supportée par le véhicule.

Pour connaître la masse maximale supportée par le véhicule, prenez votre carte grise : soustrayez F.2 au champ F.3 donne la masse remorquable.
Exemple : si 2000 est écrit en F.2 et 2500 en F.3, la masse remorquable du véhicule est de 500 kg.
Si l’attelage installé sur le véhicule pris en exemple à une masse remorquable maximum de 800 kg, l’utilisateur ne pourra tout de même pas le charger à plus de 500 kg.

Cette donnée est toujours à respecter pour une utilisation de remorque, caravane, remorque bateau et van à chevaux.

Pour un usage porte-vélos, la donnée importante est la masse statique.

La masse statique maximale autorisée par le véhicule se trouve dans son manuel d’utilisation, bien souvent en rubrique « portage » ou « attelage ».

Exemple : si votre véhicule à une masse statique maximale de 50 kg, cela signifie que le poids cumulé du porte-vélos et des vélos ne doit en aucun cas dépasser 50 kg.

Pourquoi ne faut-il pas surcharger son attelage ? En cas d’accident, l’assurance ne vous couvrira pas les dégâts subis.

Voici ce qui peut se produire lorsque l’on surcharge un attelage (crédit vidéos www.uhaul.com) :

3) Bien répartir les masses
Afin de garantir la stabilité de votre véhicule, veillez à bien répartir les masses se trouvant dans votre caravane, voire même votre remorque.
Placez les éléments les plus lourds à l’avant de votre remorque ou caravane, pour éviter au maximum une perte d’adhérence et de stabilité.
Veillez également à bien répartir le poids sur les deux roues.

Pour les caravanes, évitez par ailleurs de charger des objets lourds en hauteur : en cas de vents violents, la caravane oscillera davantage. Veuillez les charger aux espaces de rangements inférieurs.

Si vous avez un coffre de timon, évitez d’y placer des objets trop lourds. Ou contrôlez la masse statique maximale que supportent le timon, l’attelage et le véhicule.

4) Adopter une conduite économique

a) Adapter sa vitesse
En situation de traction (avec un porte-vélos, une remorque ou caravane, une remorque bateau ou un van à chevaux), mieux vaut rétrograder si vous avez à accélérer de manière énergique.
Lors d’une montée en côte ou en cas de fort vent contraire, il est recommandé de garder le régime moteur dans laquelle le plus grand couple de traction se trouve.

b) Maintenir sa vitesse
Pour adopter une conduite économique, il vous faudra maintenir votre vitesse, à une vitesse aussi élevée que possible mais à bas régime.
Anticipez au maximum le reste du trafic, pour éviter de freiner plus que de nécessaire.

La vitesse maximale autorisée en situation de traction varie selon les pays. Aux Pays-Bas, la vitesse maximale est de 80 km/h. Mais ailleurs, les vitesses diffèrent : de 56 km/h en Irlande jusqu’à 130 km/h sur les autoroutes françaises.
Evidemment, vous consommez bien plus de carburant à 130 km/h qu’à 80 km/h, d’où l’importance de maintenir sa vitesse à un régime optimal.

c) Limiter la surconsommation de carburant avec une caravane
Les caravanes peuvent facilement gonfler vos dépenses à la pompe à essence. Si vous souhaitez acheter une caravane, privilégiez un modèle aérodynamique, c’est-à-dire étroite et basse, avec la face avant arrondie et non droite.